Plus de vingt ans après la sortie de son premier single, Mario Barravecchia est revenu sur l’écriture de cette chanson signée sous la société d’édition de Pascal Obispo et a fait quelques révélations.
C’est avec beaucoup plus d’expérience et de maturité que Mario Barravecchia prend la parole vingt-deux ans après les faits. Propulsé au rang de star à seulement 24 ans, le finaliste de la première saison de la Star Academy n’a pas remporté le télé-crochet culte mais a tout de même eu de belles opportunités à la sortie du château, comme il le raconte à Sam Zirah ce mardi 23 avril. Interviewé En toute intimité, l’ex-candidat emblématique avoue aussi avoir fait de mauvais choix – un très grand en l’occurence – après avoir signé son contrat avec Universal…
Mario Barravecchia revient sur un choix de Pascal Obispo à son égard qu’il n’avait pas apprécié au début de sa carrière
La carrière de Mario Barravecchia aurait pu être bien différente. “Avec Pascal Obispo, on devait faire un album ensemble“, glisse avec une pointe d’amertume celui qui est devenu papa de trois enfants. Mais que s’est-il passé ? “Mon premier single, qui s’appelle On se ressemble, a été écrit par Calogero et Lionel Florence. Donc, j’étais forcément très très heureux, j’adore Calogero, j’étais fan de Calo”, confie-t-il. À l’époque, ces deux artistes reconnus étaient signés dans la société d’édition de Pascal Obispo en tant que paroliers. Et ce dernier n’avait pas envie d’associé son travail à celui d’un jeune, certes, prometteur, mais avant tout amateur. “À la sortie du single, je vois les noms des crédits d’auteurs et compositeurs qui ne sont pas ceux de Calogero et Lionel Florence. Je ne comprends pas… Et le directeur du label me dit ‘Pascal Obispo ne veut pas risquer, tu sors de la Star Ac’ donc on met des pseudos’, explique-t-il. S’il aurait pu faire profil bas, le grand copain de Jean-Pascal Lacoste a vite fait part du fond de sa pensée.
Mario Barravecchia évoque son étiquette de chanteur issu de la Star Academy
“J’avais 24 ans, je suis scorpion, sicilien donc très sanguin, à l’époque. Et je lui réponds ‘C’est quoi ce bordel ! Je vais mentir sur mon premier single !'”, raconte le chanteur. Ainsi, dès la première conférence de presse, Mario Barravecchia divulgue l’identité des auteurs cachés. ‘”Ça a forcément fait un tremblement de terre au sein de la maison de disques, j’ai été convoqué dans le bureau de Pascal Nègre [président-directeur général d’Universal Music France, ndlr] et il m’a dit que j’ai fait le con. Forcément, Pascal Obispo est très en colère”, ressasse le quadragénaire qui sur le moment digère mal ce choix. “C’est comme si il avait un peu honte de faire le single pour le sortant de la Star Ac’, ça avait touché mon égo à l’époque, ça m’a fait mal”, reconnaît-il.